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La campagne 2024 est marquée par des conditions douces et humides, impactant le développement végétatif des céréales. A ce jour, les situations en plaine sont encore très contrastées, du fait des dates de semis étalées à l’automne. Avec une telle hétérogénéité, il est primordial de piloter le dernier apport d’azote pour l’ajuster au mieux aux besoins des plantes.
En principe, le dernier apport peut être effectué depuis l’apparition de la dernière feuille (BBCH 37) jusqu’à fin épiaison (BBCH 39). Pendant cette période le blé absorbe 5 unités d’azote par hectare et par jour.
Cet apport a deux objectifs :
- l’un est de poursuivre l’alimentation et la production de grains du blé
- l’autre est d’augmenter la teneur en protéines des grains
Ce dernier apport se révèle être particulièrement efficace car il intervient après la régression des talles inutiles. Le transfert d’azote vers les feuilles du haut, les épis, puis les épis puis le grain se faisant rapidement.
En fonction des parcelles, le stade dernière feuille est déjà atteint. Pour d’autres, il le sera dans les prochains jours, voire semaines. Avec une telle hétérogénéité, il est indispensable de piloter le dernier apport pour l’ajuster au mieux aux besoins des plantes.
Ce pilotage doit permettre d’ajuster à la hausse ou à la baisse la dose totale prévisionnelle. Ainsi, cela permet :
- d’éviter un excès d’azote dans les parcelles à plus faible potentiel ou impactées par l’hydromorphie
- de sous fertiliser les parcelles à potentiel en impactant rendement et teneur en protéines
L’outil N-Pilot® peut vous permettre de réaliser ce diagnostic.
A dose équivalente, le fractionnement en 3 passages par rapport à 2 apporte en moyenne + 1 q/ha et + 0,3 % de protéines (source : Arvalis).
La forme ammonitrate, comme MYPREMIAN® 33,5 N, est la forme la plus adaptée pour aller chercher l’optimum rendement et qualité. C’est la forme qui aura la meilleure valorisation si les conditions météo sont peu propices après l’apport.
A noter que les engrais foliaires ne sont pas mieux valorisés que l’ammonitrate : ils ont un même niveau d’efficacité et nécessitent les mêmes conditions de pluviométrie suivant l’apport.
