Rendement et protéine en céréales

Quel impact de du dernier apport d’azote ?

L’azote est le premier facteur de production du blé tendre. Il est donc primordial de raisonner et d’adapter sa fertilisation azotée pour atteindre l’optimum rendement et teneur en protéine. Cette campagne étant marquée une nouvelle fois par des conditions culturales parfois difficiles, il est important de garder en tête quelques fondamentaux.

Fractionnement des apports : la clé de la réussite

Fractionner les apports est essentiel pour alimenter le blé tout au long de son cycle, tout en limitant les pertes dans l’environnement (dans l’eau par lessivage ou dans l’air).


Gardez en tête qu’il serait préjudiciable de vouloir solder l’azote trop tôt : même sur des potentiels de rendement réduits, le fractionnement des apports, avec un apport en fin de cycle est intéressant. A dose équivalente, le fractionnement en 3 passages par rapport à 2 apporte en moyenne + 1 q/ha et + 0,3 % de protéines (source : Arvalis).



Entre l’apparition de la dernière feuille (BBCH 37) jusqu’à fin épiaison, le blé peut absorber jusqu’à 4 unités d’azote par jour et par hectare. Le dernier apport aura deux objectifs : 


-  poursuivre l’alimentation et la production de grains par la plante, et donc il contribue d’abord à l’élaboration du rendement


-  augmenter la teneur en protéines des grains.


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Piloter le dernier apport d’azote = l’ajuster aux besoins réels de la parcelle

Pour raisonner au plus juste la fertilisation azotée, le pilotage du dernier apport grâce à un outil de pilotage est le meilleur moyen d’ajuster la quantité apportée aux besoins réels de la culture. 


Grâce à un diagnostic de la nutrition azotée, les différents outils de pilotage présents sur le marché permettent d’adapter la quantité mise en réserve lors de la réalisation du plan de fumure prévisionnel.


C’est le cas notamment du N-PILOT®. La dose conseillée permettra de piloter au plus juste l’apport azoté de fin de cycle en fonction de l’état de la parcelle.


L’ammonitrate : forme d’azote la plus efficiente 


La forme ammonitrate, comme MYPREMIAN® 33,5 N, est la forme la plus adaptée pour combiner rendement et teneur en protéine. C’est la forme la moins sensible à la volatilisation ammoniacale, qui garantit la meilleure efficience du dernier apport d’azote.


Ce dernier apport d’azote a généralement lieu lors de périodes où les températures favorisent la volatilisation ammoniacale.


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Ecart de rendement et de protéines obtenu entre solution azotée et ammonitrate
Et s’il ne pleut pas après l’apport ?

Peu de risque d’une mauvaise valorisation de l’azote apporté tardivement (fin avril à mi-mai). Statistiquement 7 années sur 10, il pleut suffisamment pour qu’un apport d’engrais soit valorisé (soit 15 mm dans les 15 jours suivent l’apport) sur l’ensemble du territoire.

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