Une prairie riche en protéines

La prairie

Les prairies constituent la base de l’approvisionnement en fourrage pour les ruminants.

Les propriétés du sol, les conditions climatiques, l'altitude et la composition des espèces influencent le potentiel de rendement des prairies. Ainsi les prairies dans les régions montagneuses sont coupées deux à trois fois par saison, quant aux prairies situées en plaine et proches zones littorales celles-ci  peuvent être coupées cinq à six fois en fonction de la pluviométrie.

L'associations avec des légumineuses comme la luzerne ou les trèfles blanc ou violet sont particulièrement intéressante dans les régions plus sèches compte tenu de leur relative tolérance à la sécheresse.

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La fertilisation de la prairie

La fertilisation en phosphore, potassium, magnésium, calcium et soufre doit être basée sur les exportations et adaptée en fonction de la teneur en éléments nutritifs du sol.

Ici aussi, le potentiel de rendement et la teneur en éléments disponibles dans le sol sont importants. Une nutrition minérale équilibrée est également importante pour la santé des animaux.

Un chaulage adéquat est important afin d’éviter que des pH bas ne réduisent la disponibilité de phosphore dans le sol. Le calcium est également important pour les légumineuses et certaines comme la luzerne disparaisse en pH acide.

Plus le potentiel de rendement est élevé, plus le soufre est susceptible de devenir un facteur limitant. Le soufre augmente l'efficacité d'utilisation de l'azote et optimise le fonctionnement des nodosités des légumineuses associées permettant leur maintien.

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Une gamme de fertilisants adaptées

Pour répondre à la diversité des besoins, Borealis LAT, précurseur sur les marchés des engrais azotés soufrés, étend sa gamme MYNITRAS, qui décline un apport d’azote sous forme de nitrate avec un sulfate de calcium en plusieurs combinaisons 24N + 15 S, 27 N + 3 S, 26 N + 13 S, 30 N + 7 S, 33,5 N + 7 S.

Les engrais MYNITRAS sont particulièrement stables au stockage. Leur qualité physique optimale fiabilise l’épandage en grande largeur.

Choisir la fertilisation soufrée c’est aussi opter pour une alimentation riche en protéine pour vos ruminants. L’apport en soufre sur vos prairies vous permettra d’augmenter la teneur en protéine de vos fourrages  et ainsi  d’augmenter votre autonomie et réduire vos coûts alimentaires.

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Estimer les besoins annuels de ses cultures

Les carences en soufre sont plus fréquentes depuis 10/15 ans. Jusqu’alors, les cultures trouvaient, dans leur environnement, du soufre, issu des fumées rejetées par les industries pétrolières. Pour répondre aux exigences environnementales, ces industries ont éliminé ces rejets. Il faut donc en quelque sorte compenser cette réduction des ressources.

Il est important d’évaluer les besoins en soufre, qui varient selon plusieurs paramètres, le type de sol, le précédent, la fréquence des apports de matière organique, mais aussi la pluviométrie hivernale. Dans le sol, le soufre se comporte comme l’azote : il est dépendant de la minéralisation en automne et au printemps et sensible au lessivage en hiver. S’il pleut beaucoup, la lixiviation du soufre sera importante et avec elle, le risque de carence.

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BESOIN NUTRIONNEL
BESOIN NUTRIONNEL
FERTILISATION AZOTÉE
FERTILISATION AZOTÉE
BESOIN NUTRIONNEL

Les prairies à haut rendement nécessitent une fertilisation basée sur les exportations des éléments fertilisants. Si les apports en éléments fertilisants ne compensent pas les exportations, on court le risque d’une dégradation de la flore prairiales  au profit d’espèces peu productives et de médiocre qualité fourragère comme l'agrostide rampante .

Une fertilisation raisonnée comprend donc un chaulage adapté, des apports de phosphore et de potassium  ainsi qu'une fertilisation équilibrée  avec de l'azote et du soufre : La demande en azote et potassium est élevée avec des rendements élevés (250 à 300 kg N / ha). Le rapport N / SO3 doit être de 5:1.

L’apport de fertilisants à base d’engrais organiques peut être conséquent sur  les prairies Attention ! L'ammonium contenu dans le lisier peut avoir un impact négatif sur les légumineuses il faut donc être vigilant sur le chaulage qui empêche les pH trop bas et fournit du calcium et du magnésium pour celles-ci qui en sont friandes

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FERTILISATION AZOTÉE

La demande en azote est déterminée par :

- Le nombre de coupes (qui dépend du potentiel de rendement)

- La teneur en protéines du fourrage. En pratique :

  • Deux coupes avec un rendement de 5,5 tonnes de matière sèche avec une teneur en protéines de 11,4% nécessitent 100 kg N / ha ( 5,5TMS/ha * 18 kg N / t MS).
  • Cinq coupes avec rendement de 11 tonnes et une teneur en protéines de 17,5% de protéines nécessitent 310 kg N / ha (rendement 28N kg / t MS).


De ces besoins sont à déduire :

- Les fournitures dues la minéralisation de la matière organique

- La fixation biologique de l'azote par les légumineuses associées.

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